QUELQUES CURIOSITES

Les vitraux de l'église

 

 

Les vitraux de l'église sont  l'oeuvre du maître verrier Julien Vosch , natif de Tilff,  province de Liège (Belgique). Ils sont d'une remarquable beauté. Son talent est qualifié d'exceptionnel. Son art se caractérise par une densité de verts, des harmonies veloutées et des teintes vives bien assemblées. L'imagination du concepteur a été forte, et son inspiration biblique profonde. A noter également, une autre curiosité unique dans la région: Les «oculi» au dessus des verrières de la nef. Ils représentent les blasons des évêques d' Arras en poste à l'évêché d'Arras depuis le concordat de Napoléon 1er.

Le monument aux morts

 

 

 

 

  

L'église actuelle, inaugurée en 1927, abrite un monument aux morts original, car unique dans le nord de la France. Ce monument représente l'entrée d'une casemate. Un «poilu en garde l'entrée». Ce mémorial est surmonté d'une descente de croix grandeur nature. Cet ensemble statuaire a été offert à l'époque par une famille du village dont les fils sont morts au combat durant la grande guerre.

Les fonts baptismaux

 

 

 

 

 

On suppose que ces fonts baptismaux proviendraient d'un baptistère qui existait sous le porche de l'ancienne l'église dont le clocher daterait des années 1500 (édifice qui fut anéanti durant la grande guerre de 1914-1918). Ces fonts baptismaux retrouvés après le conflit furent replacés dans le jardin du presbytère. Ils sont reposés dans l'église actuelle en 1996.

Les oculis

 

 

 

 

A noter également, une autre curiosité unique dans la région: Les «oculis» au dessus des verrières de la nef (photo ci-dessous).
Ils représentent les blasons des évêques d Arras en poste à l'évêché d'Arras depuis le concordat de Napoléon 1er, jusqu'aux années 1930. Les «oculis» du choeur représentent les armoiries d'une famille bienfaitrice  de l'église durant des siècles : les Quarré de Boiry.

Pierre tombale du XVIIème siècle

 

 

 

Pierre tombale du XVIIè siècle scellée dans l’église de Farbus. Cette pierre tombale fut trouvée dans un jardin proche de l’église en 1970. Dans un premier temps, elle fut scellée sur un mur extérieur de l’église côté chœur. Elle fut reposée à l’intérieur de l’église en août 1996 grâce à une subvention du Département et de l’Etat. Cette pierre recouvrait autrefois la tombe d’ Antoine Deladerrière. Ce prêtre est arrivé à Farbus  le 11 août 1695  venant de la paroisse de Frévin Capelle (près d’Aubigny en Artois). Il avait 40 ans. Il resta curé de Farbus jusqu’à sa mort survenue le 2 mai 1734.

Jumelage Maihingen - Farbus

Photo de la Place

 

 

La commune de Maihingen est jumelée avec la notre. Cette commune de 1200 habitants est située dans l’ouest de la Bavière, en Allemagne. Elle est bâtie dans la plaine du Ries, une plaine qui se distingue de manière surprenante du paysage accidenté de Franconie et Souabe. Maihingen, pas très éloignée d’Augsbourg, se trouve au nord du Danube dans le district Donau-Ries.

La fontaine Saint Ranulphe

La fontaine Saint Ranulphe possède une légende qui a la saveur d’un de nos vieux fabliaux...Par une chaude journée, Ranulphe passant à Farbus, demande un verre d’eau à une femme. Elle le lui refuse, sous prétexte que les puits sont trop profonds; "Si les puits sont trop profonds, répond le Saint, ils le seront encore longtemps..." Et c’est exact, dit la légende, prés du chemin de Vimy était une source. Le Saint pu y soulager sa soif, et, depuis ce temps, l’eau de la source passe pour guérir les maux de tête. Une autre tradition prétend que cette source est miraculeusement sortie de terre quand le saint, épuisé, la frappa de son bâton. Dans les promenades archéologiques et historiques sur les chaussées romaines des environs d’Arras, Terninck reprend la légende en l’agrémentant de nouveaux détails. La mégère qui a refusé un verre d’eau ajoute qu’elle n’est pas payée pour en tirer à l’usage du premier venu. Le Saint s’adresse à d’autres habitants de Farbus. Il éprouve partout le même refus. Perdant patience, il prédit aux gens de Farbus que " les puits qu’ils disaient si profonds le deviendraient bien plus encore". Tous, dit on, tarirent instantanément, et, en attendant qu’on les eût creusés plus avant, les Farbusiens furent obligés de monter la montagne (sic) et d’aller puiser de l’eau à la source que le saint y avait fait jaillir.